Comment se rendre au lac d’Oeschinen, depuis Kandersteg, dans le Kandertal (vallée de Kander).
Depuis le centre de Kandersteg, il faut suivre les panneaux jaunes qui indiquent « Oeschinensee », il y a plusieurs chemins parallèles possibles. Ils suivent la rivière puis montent jusqu’au lac.
Depuis le haut du sentier, on peut voir le versant de Kandersteg sur lequel est construite la via ferrata de Kandersteg qui mène à l’Allmenalp (alpage d’Allmen) que l’on voit très bien ici.
Une fois au lac d’Oeschinen, notons qu’aucune chemin ne fait le tour du lac, on peut soit le longer sur la droite, soit le longer sur la gauche. On peut y apercevoir une cascade sur le chemin du haut. On peut aussi pique-niquer au bord du lac.
Passé le lac, ce sont des chemins alpins.
Pour redescendre, évidemment on peut reprendre le même chemin, mais il est plus intéressant de monter jusqu’à la station supérieure de la cabine et de prendre le sentier qui redescend de ce côté-là. On en profitera pour admirer les marques du « brassage » laissé sur la roche.
Une journée estivale ludique à Stockholm ? Voici ce que je propose.
Cette balade à pied est tout à fait faisable pour cette journée, mais les gens qui voudront voir le très grand Stockholm voudront peut-être louer des vélos. Des vélos, il y en a partout et des pistes cyclables aussi. C’est donc en marchant qu’il faut faire le plus attention !
8h: Aller au Musée ABBA, à Djurgårdsvägen 68. L’entrée coute 250 couronnes (26 chf). Il est ouvert tous les jours de 9h à 20h. Le musée retrace l’histoire du célèbre groupe de musique et les fans se délecteront des anecdotes, vidéos, musiques et les autres s’amuseront avec les activités proposées, les costumes bariolés, les statues de cire, etc. Très divertissant !
10h: Du musée, on peut se rendre facilement au parc d’attractions Gröna Lund. Nous ne l’avons pas testé (par fatigue), mais les montagnes russes donnaient envie!
12h: En passant devant le Palais Royal, vous aurez peut-être la chance comme nous de voir passer la garde royale.
13h : Pourquoi ne pas manger les traditionnelles boulettes suédoises avec de la purée de pommes de terre et de la confiture d’airelles (aïe j’ai failli écrire de la confiture d’Ikea…). Le restaurant « Polpette » (Drottninggatan 6) en propose en spécialité.
15h: Depuis Monteliusvägen, on a une jolie vue sur le centre ville de Stockholm. Il fait bon se perdre dans les tranquilles petits chemins des flancs de cette colline au bord de l’eau.
17h: Déguster un soft ice à Gamla Stan, à côté de la statue de l’homme aux lunettes qui regarde le ciel.
19h: Suivre le guide (réservé au préalable) qui nous balade de Gamla Stan à travers les ruelles secrètes de la ville en nous racontant les histoires sanglantes qui s’y sont déroulées à une autre époque. Je n’en dis pas plus. Surprise épique!
21h: Finir en beauté en savourant des tapas succulents (pas des trucs gras et bon marché pour touristes beaufs) et des cocktails à Aqui España (Kammakargatan 9). Ils en valent la peine !
Des vacances sportives en pleine nature à Granö Beckasin par 35 degrés Celsius…
(La vidéo est tout en bas.)
Nous arrivons donc un jour de juillet 2019 à Granö Beckasin pour notre aventure : un tout petit village de vacances à une heure de voiture d’Umeå, en Laponie suédoise. Il y a des chambres, des bungalows, des « nids d’oiseaux », des hamacs, des places de camping, une place de jeu, un trampoline, une petite plage, un sauna et un restaurant. De l’autre côté du pont, on trouve le village normal et une épicerie.
La réception se trouve dans le restaurant et les guides aussi. Les menus sont exquis. Il y a du renne, de l’élan, de l’omble, des légumes, des pommes de terre, des airelles, etc.
Nous avions au programme: randonnée herbacée, vtt, canoë et construction de radeau. La plupart des activités se font sans guide, en toute liberté. La région n’est pas remplie de touristes comme dans le sud de l’Europe et nous avons apprécié ces grandes étendues de paysages presque dépeuplées.
La randonnée est en fait une promenade guidée d’une heure avec une fantastique guide (Caroline) qui en connait un rayon sur les plantes qu’elle nous montre. Elle nous fait aussi gouter à un infusion de feuilles que nous cueillons directement sur place.
La balade en vtt nous permet de profiter de plusieurs kilomètres de paysages magnifiques à travers les forêts nordiques jusqu’à un lac (que nous n’avons pas pu trouver parce que la guide (pas la même) nous avait mal renseignées, malheureusement).
Passons à la construction du radeau. Hem… comment dire…
Apparemment cette activité était prévue pour être faite en groupe et nous n’étions que deux. Petite bug dans l’organisation de l’agence à mon avis.
Quoi qu’il en soit, il nous était impossible de soulever un seul de ces gros troncs d’arbre, dont il fallait trois couches pour pouvoir construire le raft.
Heureusement, on nous a prêté l’autre radeau, qui était déjà tout fait, et nous avons dérivé dessus pendant des heures à nous prélasser au soleil sur la rivière. Rivière si calme qu’on peut y admirer l’exact reflet des nuages. Paradisiaque…
Voici un concentré de recettes indiennes que j’ai retenues du net, testées et approuvées (par les invités aussi!). J’ai faim tout à coup…
De gauche à droite, un ragout d’agneau indien, des pakoras (beignets d’aubergine) avec une sauce yogourt-coriandre et une sauce sucrée au tamarin, des petits naans (pains indiens), un plat de poulet korma, du riz blanc et du riz épicé.
Commençons par les entrées: les pakoras. On peut utiliser des légumes différents, mais j’aime bien avec les aubergines.
Pour les plats principaux, le ragout d’agneau indien (dans le plat jaune sur la photo) et le poulet korma à la crème. Je les ai mis ensemble ICI, régalez-vous !
On peut servir plusieurs garnitures, outre les haricots verts et le riz blanc, comme les naans et du riz épicé. J’en ai mis deux recettes que vous pouvez lire DANS CET ARTICLE.
Voilà, après si vous avez encore faim ?!
Ah il va falloir que je teste les desserts indiens alors….
Quatrième et dernière étape de notre voyage au Costa Rica au printemps 2019. Celle des plus belles plages et de merveilleux couchers de soleil !
(La vidéo est tout en bas).
Depuis Monteverde on prend le minibus, le ferry et de nouveau un minibus pour arriver à Santa Teresa, connue pour ses plages de surf. En attendant le bateau, pourquoi ne pas siroter une noix de coco?
C’est donc ce qu’on a fait, du surf. Ou essayé de faire. C’est très amusant, mais aussi très musclant et il faut bien se protéger du soleil. Attention les cours de surf coutent très chers à Santa Teresa. Cela dit, une leçon est largement suffisante pour comprendre comment ça marche.
Une des meilleures plages de surf se nomme Playa Hermosa (littéralement Plage Belle) et elle est magnifique.
Le village de Santa Teresa se constitue d’environ une route le long de laquelle tout se passe. Commençons par l’estomac: les bons plans « nourriture ».
Pour le matin, il a y un endroit extraordinaire au bord de cette route qui s’appelle « The Bakery » et qui propose des pains perdus à couper le souffle, de délicieux croissants au beurre fourrés de toute sorte de choses (tomate mozzarelle par exemple), des énormes smoothies à ce que vous voulez (yogourt-fraise-banane par exemple), etc.
Ensuite, je vais conseiller deux restaurants et en déconseiller un. Celui que je n’ai pas aimé parce que c’était clairement du réchauffé c’est le Zwart Art Cafe. J’ai donc essayé d’y savourer un burrito. C’était mauvais, mais il faut dire que le cadre est agréable: grande bibliothèque, jolis tableaux aux couleurs pastels et fluo à la fois…
Les deux bons restaurant sont le Burger Rancho et le Habaneros. Dans le premier, bien sûr il y a de bons burgers de toutes sortes, mais aussi du tartare de saumon, du guacamole servi avec un pain fondant à souhait. Le Habaneros est un peu plus cher mais les tables se situent carrément sur la plage au bord de l’eau et les mets sont tous aussi exquis. Sirotez un daiquiri fraise avec, le bonheur!
Nous avons logé de nouveau au Selina, « auberge de jeunesse de luxe » qui existe en deux parties à Santa Teresa (North Selina, South Selina) qui se situent toutes les deux sur cette fameuse route.
Nous avons loué une sorte de voiturette de golf (voir vidéo) mais qu’ils appellent buggy là-bas. Elle nous a emmené plus rapidement dans les plages et surtout à la plage de Malpais. Celle-ci se trouve au bout de la grande route, au bout d’un chemin caillouteux et cache un magnifique spot de snorkeling quasiment désert, où nous avons passé la majeure partie de notre temps sur cette étape.
Donc voilà une manière relaxante et ensoleillée de finir ce voyage bien varié.
Pour conclure et ajouter quelques mots sur le Costa Rica en général, nous avons trouvé que la population semble avoir à coeur la propreté, l’écologie, une belle nature en général. Après, c’est vrai que ce n’est pas un pays bon marché, comme on s’y attendrait d’un pays du tiers-monde. Il est très touristique, mais c’est parce qu’il le vaut bien. PURA VIDA !
Troisième étape de notre voyage au Costa Rica: Monteverde, de magnifiques collines verdoyantes, peu de routes goudronnées, beaucoup de verdure et de vent.
Pour y accéder depuis La Fortuna, il est nécessaire de traverser la Laguna de Arenal en bateau et de reprendre un minibus de l’autre côté.
Le village est très petit et n’offre pas grand chose, mais c’est une étape très intéressante au niveau de certaines activités, notamment la très longue tyrolienne superman (fantasticable).
Commençons par l’activité la plus surprenante en bien de cet endroit: le Monteverde Night Tour, qui est, comme son nom l’indique partiellement, une promenade guidée de nuit à la recherche d’animaux de nuit. Et en voit beaucoup ! Nous avons vu notamment des oiseaux, un mère paresseux avec son petit, une tarentule, des papillons de nuit, des chauve-souris, un kinkajou, un tatou…
Une autre activité tranquille à faire dans la forêt tropicale est la promenade des ponts suspendus : en dehors des ponts suspendus, il y a aussi un arbre dans lequel on peut grimper.
La plus célèbre activité de la région est le combo Tyroliennes-Superman-TarzanSwing. Il s’agit d’un parcours dans la forêt composé de plusieurs tyroliennes (baudier standard) à la suite et d’un rappel.
Ensuite, on s’installe couché et suspendu par les pieds et le haut du corps (avec les mains libres) et c’est parti pour une longue tyrolienne superman qui passe au-dessus de la forêt pendant quelques minutes. Impressionnant!
La dernière étape, mais non la moins pleine d’adrénaline est le Tarzan Swing. Le principe: on arrive au bord d’une passerelle, on s’attache à un pendule et on se laisse tomber dans le vide et on finit par se balancer d’un bout du vide à l’autre. Quand j’ai entendu Tom et Jorge crier comme Tarzan j’ai compris pourquoi cela s’appelait Tarzan (et ils n’ont pas fait exprès de crier comme ça…) Du coup, j’ai rebroussé chemin.
Pour finir, une des meilleures activités du Costa Rica est le quad. Les promenades en quad proposées à Monteverde (voir vidéo) sont, selon divers avis, plus libres, plus longues et plus phénoménales que ce qui est proposé traditionnellement dans d’autres endroits/pays. Cela commence par un test pour voir si l’on arrive à manier le quad, ce qui n’est pas forcément simple. Ensuite, un petit entrainement dans une zone réduite, puis enfin le vrai parcours, la vraie vie: des chemins tordus et pendus à souhait, les grandes routes en terre, les vertes collines, un peu d’eau (lever les pieds!) etc. A ne pas louper, donc !
Deuxième étape sur quatre de notre périple au Costa Rica.La Fortuna est une sorte de village touristique près du volcan Arenal, qui propose restaurants et activités sportives.
(vidéo en bas)
La deuxième étape de notre voyage nous conduit vers le centre. Nous arrivons en minibus à La Fortuna, près du volcan Arenal, où nous logeons au Selina. C’est une chaine d’auberges de jeunesse qui a aussi un espace coworking, une cuisine, une piscine, un bar, des activités et parfois un restaurant. C’était un endroit très sympa.
La région de la Fortuna est une région pleine d’activités pour touristes, notamment sportives.
Nous avons choisi le canyoning et le rafting pour la journée guidée, puis nous avons fait notre propre itinéraire le second jour avec le trail 68 et la cascade La Fortuna. Voyons ces activités plus en détails.
C’est avec l’agence Desafio que nous avons fait le canyoning et le rafting. Les trajets se font en minibus et à midi nous avons eu un repas de type buffet, vraiment extra, avec seulement des spécialités costaricaines et c’était délicieux.
Le canyoning dans cette région consiste en une randonnée aquatique avec quelques rappels et un saut dans une eau très brune. Il faut dire qu’il n’y avait presque pas d’eau (voir la vidéo) car nous étions à la fin de la saison sèche, donc rien à voir avec le canyoning en Suisse.
Le rafting était très intéressant et nous avions un bon guide qui nous a même parlé des animaux et de certaines plantes qu’on voyait au bord de la rivière pendant notre descente. Au début il y a une petite partie théorique et ensuite on fait du rafting en eau vive.
Le deuxième jour nous nous rendons en taxi au pied du volcan Arenal pour effectuer le trail 1968 (nom qui vient de la date de début de la dernière éruption). En effet, il n’y a pas spécialement de transport en commun qui y mène. L’entrée au « trail » coute environ 15 dollars par touriste ( les locaux ne paient jamais le même prix). C’est un peu bizarre de payer pour faire une randonnée tout seuls, qui d’ailleurs n’est pas très longue, 1h30-2h au maximum. elle fait penser à une promenade dans un jardin botanique car la végétation est assez variée et on marche près des restes de l’éruption et il y a même un petit lac. Après avoir mangé notre pique-nique à la fin du trail, nous poursuivons en taxi vers la cascade La Fortuna qui est aussi un lieu payant, alors que c’est dans la nature. Alors bon, ils ont construit un escalier de 500 marches, des toilettes, un magasin souvenir etc… pour une petite cascade donc. On s’y est baignés et c’était très froid, mais vu qu’on avait chaud ça passait très bien !
On a réussi à rentrer à pied jusqu’au Selina, pour économiser le taxi et voir du pays :
Il faut dire que La Fortuna est également apprécié pour ses diverses installations de bains thermaux: Baldi, Paradise, Ecotermal, etc. Toutefois, les locaux se rendent aux thermes naturels dans le lieu qu’ils appellent El Chollin et se baignent dans la rivière chaude.
La côte caribéenne rastafari du Costa rica, première étape sur quatre de notre voyage au Costa Rica avec G Adventures.
(La vidéo tout en bas.)
Puerto Viejo se trouve très proche de la frontière avec le Panama et c’est le seul endroit du pays où l’on nous a dit de faire attention la nuit et de ne pas boire l’eau du robinet.
Etablis au Kaya’s Place, un lodge tout à fait sympa, nous avions une plage de sable noire à portée de main, il suffit de traverser la route et le centre du village rastafari à dix minutes à pied environ.
Dans le village, il y a des sodas (petits restaurants), petits magasins, un supermarché, des locations de vélo, de kayaks etc. Les plats de « casado » (plat typique costaricain) y sont délicieux et particulièrement chez « Lydia’s place ».
Le soir venu, la route principale, qui fait barrière entre les plages et le reste du pays, se transforme en cimetière de crabes. Ceux-ci essayant de rejoindre la mer, la moitié se fait écraser chaque nuit par les voitures. La pluie nettoie tout et le lendemain il ne reste plus rien de ce massacre.
Ah oui, et si vous rentrez le soir du restaurant, il y a de fortes chances de vous faire chatouiller les pieds par ces créatures…
Nous avons loué des vélos et pédalé jusqu’au parc national Manzanillo (encore plus proche de la frontière) qui est précédé d’une magnifique plage. Pour entrer dans le parc, il suffit d’écrire à l’entrée le nombre de personnes qui entrent dans le parc. On s’est promenés un moment là-bas, on a vu des singes, des araignées, des plages de sable blanc désertes, mais quand on a croisé un (petit) serpent sur le chemin, on s’est dit que c’était mieux de rebrousser chemin (vu qu’on s’y connait pas trop en serpents…).
Le jour suivant, nous avons jeté notre dévolu sur l’excusion « Punta Uva Kayaking » qui comprenait une petite randonnée, une petite sortie en kayak sur la rivière et une petite sortie en kayak sur la mer. J’insiste sur les « petites » car les guides, bien que tout à fait sympathiques, n’avaient visiblement pas très envie de travailler et ne nous ont pas emmené vraiment très loin, mais nous avons pu faire les trois activités (que vous retrouvez dans la vidéo).
Après deux heures de voiture en passant par Berne et Interlaken, on plante la tente sur une petite place, dans un petit camping, dans le petit village de Lungern, au bord du lac du même nom. Le camping Obsee semble être seul dans la région, enfermé entre plusieurs petites montagnes.
Le plus : c’est tranquille et familial.
Le bémol : les commodités sont un ptiiiiii peu loin de l’emplacement des tentes.
On vérifie les vélos, on met les casques, on installe Bibou à l’arrière et c’est parti pour le tour du lac de Lungern (environ 9 km).
La « côte Ouest » est faite de chemins de gravier et la « côte Est » est la route nationale. Des deux côtés,on se sent un peu coincés entre deux montagnes, avec le lac au milieu, mais les couleurs sont à couper le souffle et particulièrement celle du lac.
Le soir, on en profite pour nager du camping jusqu’au radeau.
On teste aussi le parc aquatique monté dans le lac (payant). Très amusant, mais au retour au camping, en passant sur un pont qui enjambe le bout du lac, on voit un poisson mort à la surface de l’eau…
Jour 2
Depuis le même camping, nous partons effectuer le tour du lac de Sarnen. Le trajet est normalement de 18 km, mais depuis le camping, il nous faut d’abord redescendre le lac de Lungern que nous avons longé hier. Puis, le chemin descend pour de bon. Le lac où nous allons se trouve à deux cents mètres en-dessous du précédent.
On s’arrête à Sarnen sur une énorme place de jeux au bord du lac pour Bibou. Les jeux sont originaux : sable partout,circuit d’eau, maisons diverses, parcours. Le paradis des petits.
On reprend la route, côté route. C’est moins charmant. Arrivés à Giswil, on se demande comment on va remonter les deux cents mètres… Vu la descente qu’on a faite, je sais comment sera la montée,c’est-à-dire trop dure. On erre un peu dans la plaine toute plate de Giswil pour trouver une gare. Il y en a une ! Le train nous ramène en 13 minutes à Lungern.
Comme nous arrivons depuis le canton de Vaud, nous laissons la voiture à Riddes, sur un parking gratuit, devant un bâtiment nommé« cinéma » et « fanfare ».
Nous prenons le train à Riddes, jusqu’à Oberwald, surement la partie la plus chère, car il faut payer 4 billets, 2 pour nous et 2 pour les vélos.
Nous changeons à Brig. Le voyage dure en tout environ 2h40. Le paysage change à vue d’œil. Du Valais romand, la vallée devient de plus en plus étroite, les versants de plus en plus raides, le Rhône de moins en moins large. Ici, la nature semble plus difficile à dompter. Puis,les gens dans le train parlent de plus en plus suisse-allemand.
Nous débarquons à Oberwald en ayant l’impression d’être au bout du monde. D’ailleurs, c’est un« cul-de-sac ». Une montagne se dresse devant nous. Il n’y a plus de route et les voyageurs qui veulent aller plus loin doivent prendre l’auto-train.
Nous déposons nos sac-à-dos dans notre chambre de l’hôtel Alpenhof (Oberwald) où nous sommes très bien accueillis et rangeons les vélos dans le garage.
Nous partons explorer les environs, mais rentrons une heure plus tard car un orage s’est approché…
Le souper à l’hôtel fut notre surprise de l’année : un extraordinaire cordon-bleu (on a BIEN entendu comment le cuisiner a tapé dessus pour l’attendrir) fait maison, des frites extra, des légumes ! Eh oui, en Suisse alémanique on reçoit toujours des légumes avec le repas. Jorge,lui, a opté pour des spare ribs, tout aussi délicieux et bien servis.
Jour 2
En route ! L’étape Oberwald-Brig (numéro2) est un gros morceau, mais magnifique et varié.
Elle nous emmène à la campagne dans la vallée, à la montagne, on monte, on descend, on croise un camping, un taureau, un glacier (qui vend des glaces), un glacier (amas de neige sur le chemin), des fontaines (heureusement car il fait trente degrés), une voiture coincée dans la forêt (?!), d’autres voyageurs à vélo. Le Rhône est petit, clair et limpide.
Nous arrivons après plusieurs heures à l’Hotel Touring à Naters, ville collée à Brig. Il fait tellement chaud que nous allons nous rafraichir à la piscine de Naters qui est quelques rues plus loin. Aaaaaaaaah.
J’ai très mal aux jambes, même quand je ne bouge pas.
Je trouve quand même la force d’aller souper à l’extérieur. Le cordon-bleu de hier a donné envie à Jorge, mais alors il en commande un dans le restaurant que nous avons trouvé. Il est déçu, ce n’est vraiment pas pareil.
Jour 3
Malheureusement, mes jambes n’ont pas pu se reposer suffisamment et elles me font toujours souffrir, même couchée ou assise. Jorge continue l’étape Brig-Sierre, moi je prends le train.
Nous nous retrouvons à la gare de Sierre et partons nous poser à l’hôtel Casino. Comme j’ai trop mal, on ne visite pas les environs.
Heureusement, à la réception de l’hôtel, nous prenons un bon de 20% pour aller au cinéma du même nom, qui se trouve dans le même bâtiment.
Jour 4
Mes jambes vont mieux, nous reprenons les vélos pour faire la ligne très droite en direction de Riddes.
Cependant, nous faisons une halte aux Iles de Sion où nous retrouvons Papy et Bibou, qui se rafraichissent dans le lac.
En vrai, l’étape continue jusqu’à Martigny, mais nous,nous reprenons la voiture à Riddes.
Un dernier paragraphe pour ajouter que l’étape Martigny-Montreux est elle aussi magnifique et que en plus, entre Bex et Villeneuve, elle est praticable en famille. Nous l’avions faite avec Bibou sur le siège bébé. La piste cyclable longe la rivière, passe par des chemins piétonniers (attention, promeneurs du dimanche) jusqu’au bord du lac. Ensuite, agréable surprise en visitant Villeneuve. C’est tout mignon !