Il s’agit à ma connaissance, de la seule via ferrata de cette région (Neuchâtel-Jura-Seeland), du côté suisse. Attention, cette via est fermée les six premiers mois de l’année pour laisser les oiseaux en paix.
L’accès :
On a tourné en rond pendant deux heures avec la voiture pour la trouver…
Alors en fait, il y a DEUX moyens de l’atteindre.
La première solution (moins de marche) est de se parquer sur le parking du restaurant du « Haut de la Côte », ce qui est autorisé. Pour le GPS, il se situe sur le territoire de la commune de BROT-PLAMBOZ (information qui nous manquait à nous!). On redescend la route asphaltée ensuite sur un petit bout jusqu’à la via ferrata. Le retour de la via est indiqué (plus ou moins, mais on se débrouille).
La deuxième solution (un peu plus de marche) est de se parquer à Noiraigue et trouver le sentier pédestre officiel balisé jaune qui monte jusqu’au départ de la via ferrata. Pour le retour, on redescend jusqu’au départ de la via, puis jusqu’à Noiraigue par le même sentier pédestre.
La via ferrata :
La via ferrata est très facile, il s’agit d’une sorte de chemin creusé latéralement dans la roche, vertigineux et avec une belle vue sur Noiraigue, mais uniquement sur Noiraigue. C’est vraiment qu’un seul flanc de la colline.
C’est une via ferrata pour débutants et il est à noter qu’il y a un passage à deux hauteurs: des échelons pour les adultes et des échelons pour les enfants un peu plus bas.
Comment se rendre au lac d’Oeschinen, depuis Kandersteg, dans le Kandertal (vallée de Kander).
Depuis le centre de Kandersteg, il faut suivre les panneaux jaunes qui indiquent « Oeschinensee », il y a plusieurs chemins parallèles possibles. Ils suivent la rivière puis montent jusqu’au lac.
Depuis le haut du sentier, on peut voir le versant de Kandersteg sur lequel est construite la via ferrata de Kandersteg qui mène à l’Allmenalp (alpage d’Allmen) que l’on voit très bien ici.
Une fois au lac d’Oeschinen, notons qu’aucune chemin ne fait le tour du lac, on peut soit le longer sur la droite, soit le longer sur la gauche. On peut y apercevoir une cascade sur le chemin du haut. On peut aussi pique-niquer au bord du lac.
Passé le lac, ce sont des chemins alpins.
Pour redescendre, évidemment on peut reprendre le même chemin, mais il est plus intéressant de monter jusqu’à la station supérieure de la cabine et de prendre le sentier qui redescend de ce côté-là. On en profitera pour admirer les marques du « brassage » laissé sur la roche.
Deux en une ! Mais avec le Rigidalwand juste derrière pour ceux qui ont encore très faim!
Accès et prix Il y a un parking à la station inférieure de Brunni, à Engelberg. L’accès se fait en téléphérique, puis en télésièges. L’aller-retour coute 44 francs. À l’arrivée du télésiège, il y a un plusieurs panneaux qui expliquent tout sur les soi-disant « 4 » vie ferrate (voir précisions ci-dessous).
Parcours La via Zittergrat (1h en tout maximum) est difficile, verticale, avec des pieux et de petits dévers, mais pas très longue. La via Brunnistöckli (1h environ) est une via d’initiation, très facile. Il n’y a pas beaucoup d’échelons mais elle n’est pas verticale. Les deux se rejoignent au sommet et proposent un pont de trois brins. À la suite de cela, on peut soit redescendre au départ, soit continuer en direction de la Via Ferrata Rigidalstock, qui met plusieurs heures de plus et avec beaucoup de dénivelé. Je ne l’ai pas faite (peur de louper le télésiège de retour), mais pour information, la partie de gauche est la plus difficile (difficulté normale il me semble) et la partie de droite est plus facile et est aussi le chemin de descente de ces deux parties!
Accès et prix C’est entièrement gratuit. En arrivant à Evolène, il faut suivre la route qui indique Les Haudères (à gauche en principe), mais s’arrêter quand on arrive au parking qui a les panneaux Via Ferrata. A partir du parking, il ne faut pas prendre le chemin qui est le plus proche parce que c’est celui du retour. Le chemin d’approche est indiqué avec un panneau Via ferrata avec une flèche.
Durée La marche d’approche dure 5 minutes environ, la via ferrata 1h environ et la descente 20 minutes.
Parcours Il y a quelques dévers sérieux dans la partie 1 et 3, mais courts et avec énormément d’échelons (pour une fois qu’il n’y a pas besoin de mesurer deux mètres pour passer), rien d’impossible. Echappatoires à chaque partie, si jamais. À la fin, il y a un filet de métal, amusant. La descente est sécurisée aussi. C’est sympa.
Une petite via ferrata aérienne avec beaucoup beaucoup de marche.
Accès et prix Il faut se rendre au Göscheneralp, à Göschenen. Le parking a un prix normal, c’est la seule chose à payer.
Durée À pied, il faut suivre « Bergseehütte » , donc la cabane du lac de montagne. Il ne faut pas bifurquer avant de l’avoir atteinte. Depuis la cabane, un chemin Klettersteig (via ferrata) mène directement au départ. Cette marche d’approche dure environ 2h30 (à ma vitesse en tout cas). La via ferrata elle-même dure 1h-1h30 à tout casser. La descente se fait par le même chemin, environ 2 heures.
Parcours La via ferrata est très au contact de la roche, il n’y a quasiment rien à part le câble de sécurité. Quelques échelons que l’on peut compter sur les doigts de la main, ça vaut la peine de prendre les chaussons d’escalade si on veut éviter de tirer sur le câble (qui n’est pas fait pour ça rappelons-le…) Il y a un petit pont qui fait sentir bon l’altitude. Il est contournable, mais je ne vois pas qui ferait quatre heures de marche pour venir ici et ne pas faire le pont….!
C’est une longue via variée et verticale comme on les aime avec peu de marche d’approche et un petit téléphérique pour descendre. (vidéo en bas)
Accès et prix On se parque au parking du téléphérique de Fürenalp qui coute 5 francs. Il y a une autre option, c’est de se parquer au pied de la via. Dans ce cas-là, il faut prendre la route qui coute 5 frs (devant le téléphérique) et se parquer au parking suivant.
Durée Depuis la station inférieure du téléphérique, l’approche se fait en 15 minutes. Prendre direction le champ de vaches puis, à la sortie du champ de vaches, prendre à gauche au panneau Klettersteig. La via dure 2h-2h30 environ. Le retour se fait soit en téléphérique (le billet coute 14 francs), soit à pied (1 ou 2 heures je suppose).
Parcours La via est super! Elle est plutôt difficile on va dire, car il y a peu de vrais « échelons », beaucoup de pieux, en plus ils sont courts et certains sont pliés vers le bas (chute de pierres ou éléphants qui sont passés par là). Elle est très verticale, mais il n’y a pas de dévers. Ensuite, il y a une petite douche tout à fait bienvenue par grande chaleur, attention à ne pas glisser. Finalement, une super échelle de câble volante, vraiment cool!
Accès et prix On peut se parquer à la gare d’Andermatt. Nous, on s’est trompés et on a payé 10 balles de parking au Radisson… Bref, parquez-vous à la gare. Ensuite, il faut marcher jusqu’au pont du Diable, admirer les chutes du Reuss et arriver au mémorial de Souvorov. Tout est au même endroit c’est très simple. Ensuite, il faut enjamber le muret du mémorial et le câble est là.
Durée Approche 10 minutes depuis la gare. La via ferrata dure 2h-2h30 c’est assez sympa. Le retour à Andermatt dure 1h30 et descend à travers la forêt et arrive directement à la gare, en passant à côté d’une piste d’entrainement d’été de bobsleigh (d’où les bruits étranges qui résonnent dans la montagne je suppose).
Parcours La via n’est pas verticale, elle est facile. Il y a énormément d’échelons et la plupart sont plutôt en forme de fer à cheval. Il y a un drapeau suisse au sommet et une vue magnifique sur des falaises d’escalade et sur les gorges du Schöllenen avec le pont du Diable.
Bonus: ci-dessous un petit avant (18ème siècle)/après (2020).
Alors comme son nom l’indique, il s’agit de monter au sommet de la montagne qui s’appelle Gantrisch, d’où on a une vue extraordinaire. Dans l’ensemble, ça ressemble un peu au Moléson, sauf que la via de Gantrisch est un moins longue et évidemment elle est moins chère (prix du parking).
Accès et prix
Il y a un arrêt de bus qui s’appelle Wasserscheide. Il semble être sur la commune de Rüschegg (pour le GPS), sur la route Selibühl Gurnigel. La route est longue, sinueuse et perdue dans la nature, mais tout d’un coup, on commence à voir plusieurs petits parkings, puis enfin l’arrêt de bus Wasserscheide. Ensuite, il y a une « route » qui part à droite en arrière et qui mène à un grand parking carré. Ce parking-ci est vraisemblablement le plus proche de la via ferrata. Il vous en coutera 5 francs, sauf si vous pensez rester moins de 4 heures. C’est la seule chose à payer là-bas (sauf si vous vous arrêtez au bistro qui est sur le chemin d’approche et de retour!).
Durée
La marche d’approche dure environ 1 heure (je ne sais pas qui est le géant qui a écrit 20 minutes sur un célèbre site…). Elle se fait quasiment tout du long dans un champ de vache, donc vous êtes surveillé par ces dames et parfois même suivi.
La via ferrata elle-même dure environ 1 heure aussi et est assez variée, beaucoup d’échelons, quelques pieux, des échelles en alu et des échelles de cordes en métal. Du rocher, de l’herbe, un peu de tout.
La descente se fait derrière par le chemin de montagne qui va rejoindre le chemin d’approche. Donc environ 2 heures.
Notons que pour les chemins de retour et d’approche je suis un peu lente, mais pas pour la via.
C’est une via ferrata en pleine nature, avec un panorama exceptionnel. On voit depuis là-haut la ville de Thoune, le lac de Thoune, le lac de Neuchâtel, le lac de Morat, etc. C’est une via « accompagnée »…. de dizaines de vaches et tout le reste du peuple de la nature: guêpes, abeilles, bourdons, moustiques, autres sortes de trucs qui piquent, etc. Et gare à vous si vous sortez ne serait-ce qu’un sandwich ! On les « sent » sur la vidéo. La végétation elle aussi est luxuriante du bas jusqu’en haut, malgré les pierres: une jungle colorée.
Notons aussi la faune des toilettes sèches: une bonne dizaine de mouches qui sortent du trou quand vous avez fini votre affaire…
Bonus: il semble y avoir plusieurs bunkers (ou un réseau labyrinthe) dans la montagne. On est entrés dans le trou à gauche (ci-dessous) mais on n’avait pas de lampe frontale alors on n’a pas tout exploré…
12 idées pour faire du sport GRA-TUI-TE-MENT chaque jour de la semaine
Voilà ! Une fois que vous aurez lu cet article, l’abonnement de fitness trop cher ne sera plus une excuse valable pour ne pas se maintenir en forme.
Les idées suivantes sont soit complètement gratuites soit nécessitent un petit matériel. Le principe est qu’il n’y a aucune entrée à payer dans un lieu ou pour un cours, ces dernières choses étant les plus onéreuses dans la pratique d’un sport (et interdites actuellement de toute façon).
Première partie : DEDANS
Les sports gratuits à la maison :
1. Se préparer un petit ou moyen programme de MUSCULATION à la maison : prenez le temps de sélectionner vous-même sur Youtube les exercices dont vous pensez avoir besoin et définissez à l’avance le temps que vous y consacrerez. Pour débuter, voir mes exercices de base pour débutants.
2. YOGA à la maison et PILATES avec Youtube. Envoyez-moi vos vidéos préférées !
3. AEROBIC et ZUMBA avec Youtube. Envoyez-moi vos vidéos préférées ! Et si vous poussez un peu les meubles, pourquoi ne pas en profiter pour apprendre un peu de breakdance ? Une petite vidéo pour débutants (avant que je fasse les miennes lol).
4. FITNESS AVEC MACHINE. Emprunter un appareil gratuit : qui ne connait pas un ami ou un membre de la famille qui a acheté une machine après une bonne résolution de l’année et ne l’utilise plus (elle traine à la cave ou sert de séchoir à vêtements) ? Sautez sur l’occasion pour la déménager chez vous. Et hop !
Deuxième partie : DEHORS
Les sports gratuits à l’extérieur, seul et en groupe :
5. Faire du BADMINTON au parc. Cela nécessite néanmoins un volant, un partenaire et deux raquettes.
6. Jouer au FOOTBALL ou au BASKETBALL sur un terrain public ou dans votre jardin si vous en avez un. Cela nécessite quand même un ballon (bien gonflé de préférence) et au moins un partenaire (et pourquoi pas les voisins ?).
7. Jouer au PING-PONG: cherchez dans votre ville où il y a une table de pingpong fixe, dans une école, un jardin publique, au bord d’un lac ou près d’un camping. Toutefois, il faut se procurer soi-même des raquettes. Plus on est de fous dans ce jeu, plus ça fait courir. Alternative : jouer contre le mur du salon… (Attention à la table basse !)
8. La PISTE VITA du coin : il y en a forcément une près de chez vous. Foncez voir la carte, il y a l’embarras du choix . Vous pouvez la faire en courant sans les exercices, en courant avec les exercices, en marchant avec ou sans les exercices, etc. Le cadre est toujours agréable pour courir. Si vous visez beaucoup plus grand, cherchez carrément un TRAIL.
9. COURIR. Si vous ne voulez pas sortir de votre village/quartier adoré, faites-en le tour en courant. Pour les courageux, faites le tour de la ville.
10. URBAN TRAINING: rejoignez le groupe « urban training » de votre ville. C’est gratuit et le groupe vous motivera. Il propose de la gym et de la musculation à l’extérieur, près de chez vous.
11. RANDONNER : c’est gratuit et c’est beau, si on choisit bien ses chemins. Renseignez-vous sur les balisages et balades de votre région. Pour la Suisse: suissemobile ou télécharger l’application correspondante qui est très pratique, mais en ligne malheureusement.
12. VIA FERRATA : selon où on habite il faut payer le trajet pour y aller, mais la plupart des vias ferratas sont gratuites (je veux dire par là qu’il n’y a ni ticket ni remontée mécanique à payer) à condition d’avoir le matériel.
Des vacances sportives en pleine nature à Granö Beckasin par 35 degrés Celsius…
(La vidéo est tout en bas.)
Nous arrivons donc un jour de juillet 2019 à Granö Beckasin pour notre aventure : un tout petit village de vacances à une heure de voiture d’Umeå, en Laponie suédoise. Il y a des chambres, des bungalows, des « nids d’oiseaux », des hamacs, des places de camping, une place de jeu, un trampoline, une petite plage, un sauna et un restaurant. De l’autre côté du pont, on trouve le village normal et une épicerie.
La réception se trouve dans le restaurant et les guides aussi. Les menus sont exquis. Il y a du renne, de l’élan, de l’omble, des légumes, des pommes de terre, des airelles, etc.
Nous avions au programme: randonnée herbacée, vtt, canoë et construction de radeau. La plupart des activités se font sans guide, en toute liberté. La région n’est pas remplie de touristes comme dans le sud de l’Europe et nous avons apprécié ces grandes étendues de paysages presque dépeuplées.
La randonnée est en fait une promenade guidée d’une heure avec une fantastique guide (Caroline) qui en connait un rayon sur les plantes qu’elle nous montre. Elle nous fait aussi gouter à un infusion de feuilles que nous cueillons directement sur place.
La balade en vtt nous permet de profiter de plusieurs kilomètres de paysages magnifiques à travers les forêts nordiques jusqu’à un lac (que nous n’avons pas pu trouver parce que la guide (pas la même) nous avait mal renseignées, malheureusement).
Passons à la construction du radeau. Hem… comment dire…
Apparemment cette activité était prévue pour être faite en groupe et nous n’étions que deux. Petite bug dans l’organisation de l’agence à mon avis.
Quoi qu’il en soit, il nous était impossible de soulever un seul de ces gros troncs d’arbre, dont il fallait trois couches pour pouvoir construire le raft.
Heureusement, on nous a prêté l’autre radeau, qui était déjà tout fait, et nous avons dérivé dessus pendant des heures à nous prélasser au soleil sur la rivière. Rivière si calme qu’on peut y admirer l’exact reflet des nuages. Paradisiaque…