Via ferrata de Lavanchy, Bex

Une via de celles qu’on n’apprend pas tout de suite qu’elles existent… Elle est cachée, elle est secrète, elle est petite.

Vue depuis le chemin d’approche (Attention ce n’est pas une photo de la via ferrata).

D’abord, le parking est caché jusqu’au bout : dans le GPS, c’est PONT-DE-NANT qu’il faut entrer. La route sillonne la forêt encore et encore. On n’est pas sûrs d’être au bon endroit et tout d’un coup, au détour d’un virage bien pentu, la forêt disparait et l’auberge du Pont-de-Nant apparait. Le parking est en face.

C’est depuis le haut du parking que commence la marche d’approche. Comme le disent les autres sites de via ferrata, cela dure environ deux kilomètres (pendant lesquels on n’est toujours pas sûrs d’être au bon endroit). Graviers, ruisseaux, planches, petit pont, forêt. Si tu as atteint la forêt, tu y es presque ! Arrivé à l’arbre bizarre, c’est à droite. Voilà. (Suivre les photos dans l’ordre).

La via ferrata est assez courte et plutôt « normale », des échelons verticaux pour la plupart. Un bon essai pour ceux qui veulent savoir ce que c’est sans avoir trop de temps. Le retour n’est pas long. Beau paysage à la sortie, belle vue sur une énorme montagne qui me semble être… le grand Muveran ?

Comme nous sommes restés un peu sur notre faim (qu’est-ce qu’on va faire ici tout le reste de la journée ?!) on a contourné la rivière par le chemin ouvert dans le glacier qui mène à une cabane et redescendu au parking de ce côté-là. Sympa. Et toujours trop court. M’enfin… C’était très joli.

Via ferrata de Tière, Champéry

Du nom du torrent de Tière, au-dessus duquel est contruit la via ferrata. Ce n’est pas une longue via, mais elle est jolie et rafraichissante.

Il y a deux possibilités pour faire la via ferrata de Champéry. Soit on se parque en bas à Champéry, on marche jusqu’au bas de la falaise, on marche un peu en montée jusqu’au départ et on redescend par les Galeries Defago, la partie la plus longue du tour.

Tout est très bien indiqué.

Ou alors (ce que nous avons fait), on se parque au petit parking sur le haut de la falaise à la Route des Rives, puis on descend les Galeries Defago, qui valent le détour d’ailleurs, puis on arrive à un parc aventure que l’on traverse pour arriver à une place de pique-nique (du coup, nous avons pique-niqué) et enfin on arrive au bas de la falaise d’où justement il faut marcher encore un peu en montée pour arriver au départ de la via. C’est donc le même tour mais en commençant par en-haut.

Résultat : je pense que c’est moins fatigant de se parquer à Champéry et de faire la via ferrata d’abord.

La via commence par un petit pont en bois,puis on marche un petit bout en longeant la falaise jusqu’au départ de l’ascension véritable qui se situe sous une cascade fantastique à contempler. Puis on marche sur un pont sur la cascade et on reprend l’ascension. Il y a encore un deuxième pont à savourer et ça continue sur le rocher jusqu’en haut.

Et une (très) petite vidéo pour la route !

Semaine active en Sardaigne

Via ferrata, Kayak de mer, Kayak de rivière, Hors-bord,Baignade

Je vais parler dans cet article du voyage que nous avons fait en Sardaigne en octobre. Comme j’ai toujours besoin que ce soit bon marché et actif, je prépare les voyages en général moi-même, même si cela prend parfois plus de temps.

Je mets en fin d’article les références du logement et des activités pour les personnes que cela intéresse.

La vidéo en fin d’article reprend tout le voyage et montre à quel point c’est un endroit magnifique.

Nous avons dormi dans une maison d’hôte près d’Alghero, que j’avais choisi pour le prix et la piscine. Malheureusement, la piscine n’était pas en « état de marche », j’aurais râlé, mais comme j’ai été malade je n’aurais de toute façon pas pu me baigner. De plus, pour accéder à cette maison, il faut louer une voiture.

Alghero est une charmante ville au nord-ouest de la Sardaigne qui a été un très bon choix comme point de départ. C’est touristique, mais pas trop, ça reste joli. Le climat est bon et il y a tout ce dont nous avions besoin. Je vous recommande cette partie de la Sardaigne.

J’avais préparé les informations de plusieurs vias ferratas, mais étant donné mes trois jours d’abominable pharyngite et ma promenade dans le labyrinthe du bâtiment des urgences italiennes, nous n’en avons finalement fait que DEUX.

La via ferrata di Giorré, qui se situe à Cargeghe,  à 46 minutes d’Alghero. C’est une via ferrata très latérale et très longue, dont nous n’avons fait qu’une partie parce que je n’étais pas encore tout à fait d’attaque pour la faire en entier. Du coup, le retour a été un peu compliqué, on n’avait aucune idée de là où il fallait passer et on s’est retrouvé aux abords d’une ferme gardée par des chiens qui avaient l’air dangereux. On a réussi à passer à côté finalement.

La plus belle via ferrata que nous avons faite jusqu’à aujourd’hui est celle du Capo Caccia, la via ferrata del Cabirol. Elle est aussi assez latérale et à certains endroits il n’y a pas de câble, mais elle donne tout le temps sur la MER. Magnifique !

Le kayak de rivière :

La plus belle surprise du voyage. On charge les kayaks dans la remorque du bus, on monte dans le bus et il nous abandonne en amont de la rivière, tout seuls ! Alors on y va, on pagaie pendant 6 heures,mais c’est l’aventure, on se serait crus dans la jungle. C’était quand même unpeu long sur la fin, mais cela en valait la peine. Voir la vidéo plus bas !

Le kayak de mer :

Petite demi-journée où on a bien usé nos bras. Après avoir pagayé jusqu’à une petite plage avec de l’eau cristalline, le guide nous a prêté des masques « aliens » qu’on ne connaissait pas encore et qui permettent presque de respirer sous l’eau, car l’eau n’entre pas dans letuba. Alors baignade et snorkeling. Et ensuite, retour au point de départ.

Le hors-bord : quand j’étais en train d’agoniser dans mon lit, Jorge et Tom ont loué un hors-bord, se sont baignés et ont fait des magnifiques prises de vue (voir vidéo), et notamment le moment où une de leurs casquettes s’envole mais qu’ils réussissent à rattraper.

Voilà une petite semaine bien remplie qui s’est terminée par une journée et une nuit à Santa Teresa di Gallura, qui est la ville la plus au Nord de la Sardaigne et que je n’ai pas trouvé intéressante.Elle est grande, chère, pas spécialement belle et c’est simplement un port important, puisque c’est la principale liaison avec la Corse.

Pour ceux qui ont reconnu la musique, c’est les Backstreet boys, qui sont en concert à Zurich en 2019. Le billet coute 200francs, alors moi je les garde pour un vrai voyage !

Références pour les futurs voyageurs :

Logement (Alghero): B&B Castiglias,attention il n’y pas de wifi dans ce logement.

Kayak de mer : je pense qu’il s’agissaitde Sea Kayak Sardinia et si je me souviens bien, le guide était américain.

Kayak sur la rivière : http://www.newkayaksardinia.com


Via ferrata aux Canaries

Comme nous aimons profiter du chaud et du soleil le plus longtemps possible, nous avons choisi d’aller aux Canaries en octobre, ce qui nous permet d’aller pas trop loin mais avec une bonne météo à la fois pour la montagne et pour la plage.

Nous avons loué une voiture, ce qui nous a permis d’explorer presque toute l’ile, car elle n’est pas très grande. Il faut un peu moins de 2h depuis l’aéroport pour se rendre dans les villages les plus reculés. Sinon pour aller à Las Palmas (c’est-à-dire tout au nord) c’est environ 15 minutes et pour aller à Maspalomas (tout au sud) environ 30 minutes.

Le but était de faire de la plage, d’explorer et de faire des via ferratas. D’après Internet, il y en avait une dizaine. Ce que nous avons vu par la suite, c’est que si ces vias étaient praticables en 2016 ou 2017, la plupart ne l’étaient plus en 2018. Apparement, elles ont toutes été démontées sauf deux, faute d’entretien ou d’adaptation aux normes.

Tout d’abord, nous sommes allés sur le site de Bahia Feliz / Tarajillo où se trouvaient les via ferratas nommées « Extraplomix », « Primera luna » et « Jesus Beitia ».  Grâce aux indications trouvées sur différents sites web, nous avons trouvé le lieu de parking et atteint le rocher après environ une heure de marche dans un décor de petits canyons genre far west, tout orange.

L’ « extraplomix » semblait être en état de marche si je puis dire, mais vraiment très rouillée.  Nous ne l’avons pas faite, parce que c’est probablement la via ferrata la plus dure qui existe, car elle n’est quasiment qu’en dévers. La « primera  luna » et « Jesus Beitia » étaient démontées, les noms effacés et un caillou retenait un papier qui expliquait qu’elles ne sont pas aux normes.

Nous avons trouvé un BOUT de via ferrata. Entre la première et la deuxième anciennes vias, il y avait des échelons et un câble tout neuf, où nous sommes montés, mais ça n’a duré que 5 à 10 mètres. Ensuite, il n’y avait rien, nulle part, pas de suite. Alors nous sommes redescendus par le même chemin. Pas bien compris ce que c’était.

Le jour suivant, nous sommes allés sur le site de Tafira Baja dans l’espoir de faire les deux petites via ferratas « Bienmesabe » et « Robenreford ». Le site est assez moche, car à côté d’une autoroute  et de gros pylônes pas très jolis, et pas vraiment dans la nature. Il est au-dessus d’une plantation de bananes et le départ et l’arrivée se font sur un grand ancien parking très glauque.  La « bienmesabe » était démontée, mais l’autre bénéficiait d’un beau câble neuf, pas toujours de la même épaisseur que chez nous, mais ça a très bien été. Attention aux cactus pour remonter au vieux parking.

Pour notre troisième tentative, nous sommes allés sur le site de Tasarte. Nous avons bien trouvé l’endroit et j’ai pu faire une photo du rocher depuis le parking, donc l’approche n’est pas très longue il semblerait. D’après Internet, la via ferrata « Amor cocodrilo » fait partie des deux vias qui n’ont pas été démontées. Mais… il soufflait ce jour-là un vent très fort, je dirais environ 50-60km/h. Nous étions dans la voiture, arrêtés, et elle bougeait beaucoup, nous avions juste envie de redescendre de la montagne avant que le vent nous emporte. Je suis quand même sortie voir où se trouvait le chemin d’approche, mais on n’arrivait pas à marcher droit à cause du vent, alors on a dû rentrer.

Notre regret est que la via « Mirando al mar soñé» était (d’après une récente vidéo sur Youtube) également démontée. En effet, elle était au-dessus de la mer et cela devait être un endroit magnifique pour une via ferrata,  à l’instar de la via de Capo Caccia en Sardaigne.

En conclusion, je dirais que c’est bien dommage d’ouvrir partout des vias ferratas sur l’ile en 2015-2016 et de les fermer l’année d’après.

Ci-dessus, le site de la via « Robenreford » et ci-dessous le site de la via « Amor cocodrilo ».

Feedback 2015-2018 sur les vias ferratas de Romandie

Deux-trois petites informations et anecdotes sur les vias ferratas de la région que nous avons faites jusqu’à maintenant. Je parle seulement de celles que nous avons essayées, donc c’est normal qu’il n’y ait pas la Gemmi, Videmanette, Verbier et un tas d’autres. C’est mon « classement » personnel.

La plus fréquentée : le Moléson. Si vous aimez la compagnie, grimpez au Moléson. C’est probablement dû à sa situation assez centrale en Suisse Romande et non en Valais. Bon, j’aurais aussi pu la classer dans la plus chère, car il faut prendre le funiculaire pour monter jusqu’au départ, puis redescendre en téléphérique et reprendre le funiculaire. Si vous le faites à pied, partez tôt. Il y a deux via ferratas, une « facile » avec un bout « expert » (un petit surplomb) et une « difficile », mais bon j’avoue que question difficulté, je l’ai attendue pendant 2-3 heures cette difficulté et ne l’ai pas trouvée. Le bon plan : la faire de nuit quand c’est prévu au mois d’aout : c’est gratuit !

La plus mignonne : Gabi. Elle se situe derrière le col du Simplon en redescendant. Au-dessus d’un tunnel, elle n’est pas très longue et surplombe une jolie rivière.

La plus FUN : c’est une via ferrata qui tourne autour d’un gros rocher à Charquemont, en France voisine près de la Chaux-de-Fonds. Le retour est hyper court et se fait par les Echelles de la Mort. Cette via ferrata contient différents ponts, une échelle en bois, une échelle en corde, un « poteau » pour grimper et une tyrolienne excellente qu’on peut refaire autant de fois qu’on veut à la fin de la via.

La plus dépaysante : la via ferrata du barrage de Moiry, vers Grimentz. Elle est belle, dans la montagne, l’eau du barrage est d’une couleur magnifique, le paysage est verdoyant à perte de vue. La via en soi n’est pas très longue, mais vaut le détour.

Il y a une sorte de table de pique-nique protégée par un filet, mais bon on n’a pas trop osé aller se suspendre là-dedans.

La plus difficile (et qui a fait couler de l’encre ces dernières années) : la via Farinetta à Saillon. La première partie contient des petits ponts, la deuxième est la plus belle, car elle surplombe la cascade, cela vaut le détour. Je n’ai jamais fait la troisième partie car il faut beaucoup de force dans les bras et d’après Jorge certains échelons sont posés verticalement et assez espacés. Le plus : un comité(?) organise chaque année une « via chasse » qui se fait le soir (les deux première parties) en dégustant un menu chasse ou un autre menu parfois. L’occasion de voir d’énormes araignées de TRES TRES près.

La plus mouillée : la via ferrata de la Cascade aux Diablerets. Elle n’est pas mouillée juste à cause de la cascade, mais c’est vrai que quand nous l’avons faite, les barreaux étaient mouillés et glissants, d’autant plus qu’ils sont lisses au lieu d’avoir des petites marques dessus. Elle demande un peu de force et il y a une tyrolienne à la fin.

La plus haute : la via ferrata du Jägihorn, à Saas Grund (et non à Saas Fee comme indiqué sur certains sites web). Il faut savoir avant de faire cette via que vous devez absolument prendre la télécabine le plus tôt possible le matin. En effet, les télécabines font une pause à midi et s’arrêtent déjà à 16h. Or, il faut environ 6 heures depuis l’arrivée du télécabine pour marcher jusqu’au départ, effectuer la via ferrata et revenir à la télécabine avant la fermeture. Nous, on ne le savait pas. On n’a pas eu le temps et on a juste marché deux heures jusqu’au départ et on est vite revenus à la télécabine. On était déjà épuisés parce que c’est vraiment en altitude.

La plus fatiguante : les vias ferratas de Leysin. Celle d’en-bas tire assez sur les bras si vous n’avez rien pour vous vacher. Belle vue sur les vraies vaches, soit dit en passant. Mais encore plus fatiguante est celle d’en-haut, qui nécessite de prendre le télécabine, de marcher en tout cas 1 heure pour gravir le versant d’en face qui mène au pied de la via ferrata. Celle-ci n’est pas difficile en soi, mais a une magnifique vus au sommet. Retour 1-2 heures jusqu’aux télécabines ou jusqu’à Leysin directement, par des petits chemins en bord de falaise. Ci-dessous le rocher de la via ferrata et la « bouche » du rocher.

La plus CHERE : la via ferrata des Rochers de Naye se situe dans une région touristique avec des prix touristiques… Il faut prendre un mignon petit train des Marmottes qui vous amène presque au départ (petite marche depuis Jaman) et à la fin de la via, il y a une vue incroyable sur le lac Léman, puis vous pouvez rendre visite aux fameuses marmottes.

La plus ludique : la via ferrata de la Roche au Dade, à Morez (France voisine), côté montagnes du Jura. Elle est située dans une vallée proche de la ville qui l’entretient et qui déclare son ouverture chaque année sur un panneau en ville. La première partie est assez bizarre, car bien que la paroi soit droite, les échelons sont posés en diagonales, ce qui fait bien travailler les muscles. Suivent une tyrolienne ascendante et une autre tyrolienne aussi. Au sommet, belle vue sur la ville et les alentours.