Deux-trois petites informations et anecdotes sur les vias ferratas de
 la région que nous avons faites jusqu’à maintenant. Je parle seulement 
de celles que nous avons essayées, donc c’est normal qu’il n’y ait pas 
la Gemmi, Videmanette, Verbier et un tas d’autres. C’est mon 
« classement » personnel.
La plus fréquentée : le
 Moléson. Si vous aimez la compagnie, grimpez au Moléson. C’est 
probablement dû à sa situation assez centrale en Suisse Romande et non 
en Valais. Bon, j’aurais aussi pu la classer dans la plus chère, car il 
faut prendre le funiculaire pour monter jusqu’au départ, puis 
redescendre en téléphérique et reprendre le funiculaire. Si vous le 
faites à pied, partez tôt. Il y a deux via ferratas, une « facile » avec
 un bout « expert » (un petit surplomb) et une « difficile », mais bon 
j’avoue que question difficulté, je l’ai attendue pendant 2-3 heures 
cette difficulté et ne l’ai pas trouvée. Le bon plan : la faire de nuit 
quand c’est prévu au mois d’aout : c’est gratuit !

La plus mignonne :
 Gabi. Elle se situe derrière le col du Simplon en redescendant. 
Au-dessus d’un tunnel, elle n’est pas très longue et surplombe une jolie
 rivière.

La plus FUN : 
c’est une via ferrata qui tourne autour d’un gros rocher à Charquemont, 
en France voisine près de la Chaux-de-Fonds. Le retour est hyper court 
et se fait par les Echelles de la Mort. Cette via ferrata contient 
différents ponts, une échelle en bois, une échelle en corde, un 
« poteau » pour grimper et une tyrolienne excellente qu’on peut refaire 
autant de fois qu’on veut à la fin de la via.
La plus dépaysante : la
 via ferrata du barrage de Moiry, vers Grimentz. Elle est belle, dans la
 montagne, l’eau du barrage est d’une couleur magnifique, le paysage est
 verdoyant à perte de vue. La via en soi n’est pas très longue, mais 
vaut le détour.
Il y a une sorte de table de pique-nique protégée par un filet, mais bon on n’a pas trop osé aller se suspendre là-dedans.

La plus difficile (et qui a fait couler de l’encre ces dernières années) : la
 via Farinetta à Saillon. La première partie contient des petits ponts, 
la deuxième est la plus belle, car elle surplombe la cascade, cela vaut 
le détour. Je n’ai jamais fait la troisième partie car il faut beaucoup 
de force dans les bras et d’après Jorge certains échelons sont posés 
verticalement et assez espacés. Le plus : un comité(?) organise chaque 
année une « via chasse » qui se fait le soir (les deux première parties)
 en dégustant un menu chasse ou un autre menu parfois. L’occasion de 
voir d’énormes araignées de TRES TRES près.

La plus mouillée :
 la via ferrata de la Cascade aux Diablerets. Elle n’est pas mouillée 
juste à cause de la cascade, mais c’est vrai que quand nous l’avons 
faite, les barreaux étaient mouillés et glissants, d’autant plus qu’ils 
sont lisses au lieu d’avoir des petites marques dessus. Elle demande un 
peu de force et il y a une tyrolienne à la fin.

La plus haute :  la via ferrata du Jägihorn, à Saas Grund (et non à Saas Fee comme  indiqué sur certains sites web). Il faut savoir avant de faire cette via  que vous devez absolument prendre la télécabine le plus tôt possible  le matin. En effet, les télécabines font une pause à midi et s’arrêtent  déjà à 16h. Or, il faut environ 6 heures depuis l’arrivée du télécabine  pour marcher jusqu’au départ, effectuer la via ferrata et revenir à la  télécabine avant la fermeture. Nous, on ne le savait pas. On n’a pas eu  le temps et on a juste marché deux heures jusqu’au départ et on est vite revenus à la télécabine. On était déjà épuisés parce que c’est  vraiment en altitude.

La plus fatiguante : les  vias ferratas de Leysin. Celle d’en-bas tire assez sur les bras si vous  n’avez rien pour vous vacher. Belle vue sur les vraies vaches, soit dit  en passant. Mais encore plus fatiguante est celle d’en-haut, qui  nécessite de prendre le télécabine, de marcher en tout cas 1 heure pour  gravir le versant d’en face qui mène au pied de la via ferrata. Celle-ci  n’est pas difficile en soi, mais a une magnifique vus au sommet. Retour  1-2 heures jusqu’aux télécabines ou jusqu’à Leysin directement, par des  petits chemins en bord de falaise. Ci-dessous  le rocher de la via ferrata et la « bouche » du rocher.

La plus CHERE : la via ferrata des Rochers de Naye se situe dans une région touristique avec des prix touristiques… Il faut prendre un mignon petit train des Marmottes qui vous amène presque au départ (petite marche depuis Jaman) et à la fin de la via, il y a une vue incroyable sur le lac Léman, puis vous pouvez rendre visite aux fameuses marmottes.

La plus ludique :
 la via ferrata de la Roche au Dade, à Morez (France voisine), côté 
montagnes du Jura. Elle est située dans une vallée proche de la ville 
qui l’entretient et qui déclare son ouverture chaque année sur un 
panneau en ville. La première partie est assez bizarre, car bien que la 
paroi soit droite, les échelons sont posés en diagonales, ce qui fait 
bien travailler les muscles. Suivent une tyrolienne ascendante et une 
autre tyrolienne aussi. Au sommet, belle vue sur la ville et les 
alentours.

